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La solitude... au fil du temps

Anne-Florence Ditcharry • oct. 27, 2023

" La solitude, ma cellule, ma forteresse " (Kafka)

Travail de synthèse portant sur l'ouvrage de :
Sabine Melchior-Bonnet  
« Histoire de la solitude, de l'ermite à la célibattante »
Presses Universitaires de France - 2023



La solitude est longtemps apparue comme une fragilité, une faiblesse, un dysfonctionnement, une souffrance.

Pour faire face aux menaces diverses, l'homme s'est toujours référé à la vie communautaire en charge de sa protection. Placé dans une insécurité permanente, il lui a été impossible de vivre seul.

 

1.

Au moyen âge, la famille, la parenté plus éloignée, l'appartenance à une seigneurie, tout avait une fonction protectrice et solidaire.


Le solitaire, sans attaches était naturellement suspect. Chacun se définissait comme un élément particulier au service d'un tout et les parcours de vie étaient familiaux et non individuels.


Au moyen âge,
les peurs matérielles (guerres, épidémies, famines,...) et psychiques (les "chagrins de l'esprit") n'étaient pas contenues et maîtrisées par une croyance au progrès, en la science, et l'espérance se focalisait sur "l'au-delà". Quand les gens avaient peur, se sentaient vulnérables, isolés et solitaires, c'est l'église qui ranimait le sentiment communautaire (processions / messes / sonneries des cloches,). La protection divine comme rempart à la solitude. La prière se pratiquait à la fois collectivement et individuellement ; chacun a son saint de référence, son "ange gardien", son "ami fidèle descendu du ciel".


A partir du 13ème siècle, les villes se forment et se transforment. Aux lois de la parenté s'ajoutent celles des affinités de voisinage qui font liens entre les hommes. La rue ou le bourg sont prioritairement des lieux de socialisation qui remplacent l'interdépendance verticale féodale (l'appartenance au seigneur qui se devait de nous protéger). Le contrôle social (des voisins) se forme et s'enracine. La vie privée ne peut plus l'être et ne peut aisément rester un lieu de protection et d'intimité. La solitude n'est qu'accidentelle et frappe les gens sans travail ni ancrage qui sont généralement secourus par diverses confréries charitables.


Au rythme des guerres, des maladies, de la pauvreté, les villes grossissent de plus en plus et progressivement deviennent insécures, l'Autre devient une menace. La solitude est vécue comme subversive car liée à l'indépendance, voir à une possible rébellion (exemple : la cour du roi servait avant tout à garder les puissants sous contrôle). Si la règle était de constamment se situer dans une collectivité, dans une communauté protectrice, de tout temps à jamais a existé un "contre modèle" certes minoritaire où certains faisaient le choix délibéré de vivre dans la solitude et de renoncer aux formes sociales de la vie.


Les ermites (300 en France en 2000) se retiraient déjà au premier temps du christianisme dans le désert afin de refuser l'ordre établi par les pharisiens et de développer une pensée mystique faite de silence et de solitude. Les moines, quant à eux, se retiraient mais dans une communauté, refusant également les conventions sociales établies. Ces phénomènes nés en Orient ont gagné l'occident à partir du VIème siècle. Convaincus que le monde est fondamentalement mauvais, les ermites trouvent leur salut en le quittant. L'habit religieux fait office de clôture, d'écran afin de se protéger de l'autre et ainsi de se consacrer pleinement au service de Dieu. La solitude n'est en rien une punition ; elle doit arracher l'homme au monde. Au 13ème  siècle apparaissent les reclusoirs où des femmes (veuves ou vierges) font vœu de pénitence dans des cellules qui peuvent, à leur demande, être quasi entièrement murées.


2.       
L'époque de la renaissance, en Europe, présente une forme de paradoxe.


C'est le temps du progrès scientifique, technique, artistique, mais c'est aussi le temps où apparaît un trouble mélancolique avec des hommes qui interrogent leur nouvelle place dans ce nouveau monde. La terre n'est plus le centre de l'univers, Dieu est une énigme, l'individu est "libre mais seul".


C'est à la renaissance que les premières manifestations de l'individualisme se font jour et qui dit individualisme dit implicitement séparation et solitude.


La croissance économique, urbaine et démographique des villes, fait émerger une population bourgeoise plus atomisée et moins communautaire. Chacun se replie sur soi dans une vie de famille voulue comme rassurante. La lecture, l'écriture, l'étude se développent avec une recherche globale d'intimité (on se retranche, quand on en a les moyens, dans des hôtels privés aux façades aveugles et avec des jardins clos). On se retire également dans des "cabinets de lecture" pour se tenir à l'écart des autres.


Pour les intellectuels de l'époque (environ de 1500 à 1700), la connaissance de soi est un exercice aussi utile que solitaire si l'ont veut ne pas être submergé par le regard de l'autre. La solitude est signe d'autonomie et de grandeur (on fait faire son portrait, on écrit ses mémoires, ...,). Dans un monde qui change vite, l'homme est en proie à la mélancolie car il lui en coûte psychologiquement de vouloir se libérer de l'opinion d'autrui, de vouloir "être à soi [*]", et ainsi "d'entretenir son arrière boutique*" dans la solitude.



3.       
Au 17ème siècle, avec les moralistes, apparait la figure de "l'honnête homme" qui sait tempérer ses émotions, contrôler ses chagrins.


La politesse est de rigueur car "il faut paraître tel que les autre se persuadent qu'avec nous, ils seront contents" (Malebranche : traité de morale).


Le lien social implique que l'on se parle avec une "confiance prudente". Le masque, porté à la cour, représente la protection du courtisan qui doit plaire et même séduire tout en se cachant. Le masque (le maquillage n'a-t-il pas aujourd'hui une fonction comparable ?) nous protège car il nous empêche de nous montrer tel que nous sommes. Le masque isole, sépare et assure une immunité narcissique.


C'est le siècle des convenances, des apparences, renvoyant l'homme à une grande solitude. Notons ici qu'il n'était pas facile de se retirer des cercles de pouvoir ; la quête de retrait était vécue comme une dissidence. La solitude renvoyait déjà à l'insoumission.


La religion aura été à cette époque un puissant levier pour la solitude. La réforme protestante et la renaissance catholique auront marqué un élan de ferveur général autour des questionnements spirituels. On prie seul en silence, voire même certains choisissent une vie contemplative loin de toutes compromissions. Le recueillement solitaire devient une forme d'hygiène de vie ("la solitude est l'hôpital des âmes" F. Lamy, bénédictin).



Sous l'ancien régime, la femme est considérée comme mineure et a besoin du soutien d'un homme à qui elle doit rendre des comptes qu'elle soit célibataire, mariée ou veuve.
Tout est fait pour encadrer les femmes afin qu'elles ne puissent passer de la solitude à l'indépendance. La femme, veuve, surtout après 45 ans, vivra parfois sa solitude dans un couvent. La jeune femme mal mariée, la veuve tyrannisée par la famille, la jeune fille sacrifiée aux intérêts patrimoniaux, seront autant de proies ou de victimes vivant une solitude éprouvante. Aux 17ème et 18ème siècles, les couvents offrent un abri aux femmes seules (veuves, convaincues d'adultère et condamnées à la réclusion par lettre de cachet du mari, ou retirées de leur plein gré) où elles pourront, dans la solitude, se repentir et se refaire une réputation. Le couvent de l'époque n'est en rien un lieu de punition ou de pénitence, mais de refondation. La solitude sauve.


Par ailleurs, aux 17ème et 18ème siècles, la vieillesse commence à 60 ans et à 75 ans c'est la décrépitude. Si à la campagne, la descendance héberge "l'ancien", dans les villes, l'exigüité des logements rend la condition des vieux plus aléatoire. La vieillesse au 17ème siècle doit être un temps de repentance chrétienne où il faut rompre avec le monde pour se préparer à la mort et au salut de l'âme. Pour les pauvres abandonnés, la vieillesse reste souvent un temps tragique de misère et de solitude qui fait que les premiers hospices apparaissent. Le vieux voit ses amis partir, ne comprend plus la génération qui vient et ne trouve plus sa place dans un monde qui bouge vite. La solitude libère alors un temps pleinement consacré à Dieu, où on construit son salut à l'abri des turbulences du temps.


4.       

Au 18ème siècle (siècle des lumières), le solitaire est avant tout un asocial.


"Faire société" impose des dispositions contraires à la solitude. L'urgence est de "faire lien". Le siècle des lumières, c'est d'abord l'époque des interactions, de la circulation fluide des hommes et des savoirs, de la rencontre, de la convivialité des échanges. Dans les villes, le café apparaît (où on joue beaucoup). La ville propose à la fois une possibilité de solitude et de retrait (le logis / les jardins publics...) et de sociabilité (la rue / le café / la corporation / le quartier...). A la campagne, chaque village a ses solidarités et la communauté comme la paroisse traitent des situations de grande précarité ou / et de grande solitude. Les vrais "seuls" sont les errants (1 million à la fin de l'ancien régime).


A la fin du 18ème siècle, et après que la révolution française ait produit un certain nombre de déceptions ou de malaises, une nouvelle génération va chercher des réponses qu'elle va trouver dans la poésie, le goût de la nature, l'introspection et une "sensibilité romantique". Les premiers journaux intimes apparaissent où le "récit de soi" est jugé nécessaire pour "débusquer le fond de l'âme". L'écriture de ce journal intime réclame solitude et indépendance afin de mieux se comprendre soi-même et d'unir "un ensemble de petits bouts de vie". Ce "journal refuge" exprime aussi le narcissisme romantique où "les enfants du siècle" pleurent leurs illusions perdues dans une longue plainte (Cf. poètes du 19ème siècle).


Par ailleurs, il est d'usage dès qu'on le peut, de voyager, si possible seul, afin de contempler le monde (Rimbaud / Verlaine / Nerval / Flaubert / ...) dans le cadre d'un retour à la nature, à l'authenticité, à la paix. On voyage seul pour mieux s'égarer, se surprendre et se sentir libre (" à l'écart du troupeau " Nietzsche).

 

Le célibat, à la fin du 18ème siècle, est vécu comme une calamité sociale.

Seul le mariage raisonnable est "le gardien des bonnes mœurs". La femme seule n'a ni foyer, ni protection et la proportion de femmes dans la rue dépasse de beaucoup celles des hommes. A la campagne, le nombre de femmes qui vivent seules est le double de celui des hommes. Puis, avec l'industrialisation et l'exode urbain, la tendance va s'inverser. Les hommes restent à la campagne avec leur mère et les jeunes femmes vont à la ville (dès que le rail diminuera les distances) où elles éprouveront bien des difficultés dans un contexte où vivre seules est difficilement toléré par une société dont les modèles sont, mariage, maternité, indépendance financière.


Pour rester sur une réflexion portant sur la solitude des femmes dans les siècles passés, il convient de préciser que le statut des femmes évoluera lentement au 20ème siècle. Les femmes construiront lentement leur liberté .


Sur la deuxième moitié du 20ème siècle, les obstacles au divorce et la réforme des régimes matrimoniaux feront sortir les femmes de leur incapacité juridique... (Pour autant, ni la loi, ni la morale ne règlent les sentiments : ne plus être aimé revient à une perte d'identité, la conscience de soi passe par le besoin d'être reconnu par autrui.)


Notons pour illustrer la "solitude de genre" à ce jour les précisions suivantes :


  • En 2021, 46% des mariages se terminent par un divorce contre 25% en 1982. Une famille sur quatre est monoparentale. A Paris, la proportion des solitaires (résidant seuls) représente un ménage sur deux.

  • Le coût de la vie quotidienne pour une personne seule est 28% plus cher que pour un ménage. La femme célibataire. devient une célibattante.

  • A partir de 50 ans, chez les femmes, la peur de la précarité se cumule avec la hantise de ne plus connaitre l'amour et d'être condamnée à la solitude



5.       

Le 19ème siècle, ou comment penser la démocratie entre individualisme et égalité des individus entre eux.

L'individualisme suppose de substituer à une solidarité verticale (un ordre / une organisation qui nous serait supérieure) une solidarité horizontale où des individus libres entretiendraient des liens de proximité et communiqueraient avec le pouvoir central par une représentation parlementaire : autonomie et fraternité.

A mesure que les hommes deviennent de plus en plus égaux, ils deviennent de plus en plus semblables. Les citoyens s'effacent derrière le peuple "on oublie les individus pour ne songer qu'à l'espèce" (Tocqueville). 

Ce faisant,
dans une société où rien ne doit dépasser et où chacun imite l'autre, l'individu solitaire est difficilement toléré par la masse. Cette logique va peu à peu s'effriter vers la fin du 19ème siècle. Avec l'industrialisation, les traditions se perdent et les valeurs évoluent. La mobilité des ouvriers et employés fait qu'on sollicite beaucoup plus les ressources individuelles des personnes. L'enjeu c'est soi, dans un univers de plus en plus concurrentiel. La valeur "mérite" prévaut en tout et renforce la primauté de l'individu sur la masse (le mérite individuel).

A partir de 1830, les femmes entrent massivement dans le monde du travail, elles sont nombreuses à quitter la campagne ou la ville pour se déplacer en province. Leur célibat est souvent "le prix à payer" pour gagner leur indépendance.



6.       
Le 20ème siècle ou l'identité en question.

La deuxième partie du 20ème siècle aura été tout entière dédiée à l'idéologie du bien être, la recherche du confort, la démocratisation des voyages et la mondialisation des échanges. La solitude apparait surtout comme un dérèglement. Chacun revendique le droit d'être soi même et d'inventer sa propre histoire dans une société où le nivellement égalitariste est de rigueur. Il faut confirmer sa différence, son exception.


Ancêtre des réseaux sociaux, le téléphone portable aura fait barrage à la solitude et aura proposé une sociabilité à distance et en continu (ni le temps, ni l'espace ne font frein).

Il s'agit (Cf. après 1968) de "jouir sans entraves" dans un cadre où la famille éclate et où les désirs personnels se déploient. Chacun a une voix et toutes les voix sont égales et légitimes. L'isolement du "chacun pour soi" est au bout du chemin.
Après 1980, les structures sociales et les institutions collectives (la famille, les partis politiques, l'église, les syndicats…) perdent progressivement de l'autorité alors que ces structures tempéraient l'individualisme. La liberté, devenue souveraine, invite au relativisme et le "tout se vaut" est roi dans un rapport distendu à la vérité.

La créativité de chacun fait loi sur l'uniformité de masse. L'effritement des appartenances sociales, politiques, religieuses, atomise les identités. "Les vieux liens séculaires qui combattaient la solitude ne fonctionnent plus" (Paugam, « L'attachement social » 2023). L'heure est à un individualisme blessé et insécure faute de confiance en un corps social et institutionnel en crise. Dans ce contexte anxiogène, les réseaux sociaux ont su capter le grand désir de sociabilité tout en validant le narcissisme de chacun. Etre "liké" renforce l'estime de soi. Se faire aimer aide à s'aimer et la certitude d'être aimé chasse la peur de la solitude. L'image tient lieu d'identité (Cf. selfies). La peur de la solitude semble enrayée, masquée par l'abondance des liens virtuels générés dans ce monde parallèle. En fait, les réseaux sociaux organisent une "solitude interactive". Vie privée et vie sociale déteignent l'une sur l'autre pour aboutir à une standardisation des désirs et des imaginaires. Le narcissisme de chacun s'inscrit dans un narcissisme de masse où chacun obéit à une culture commerciale tout en voulant être considéré isolément.

Plus les sociétés veulent uniformiser les destins par le biais d'un autre monde virtuel (ou d'une idéologie) plus certains individus alimentent un "contre modèle" afin de développer leur différence et ainsi faire rupture pour réintroduire dans leur vie une part de liberté et d'authenticité.

Le retour à la nature que l'on peut observer de nos jours (randonnées, treks, balades en foret, en montagne, aventures dans le désert…) s'apparente à un contre modèle pour ceux qui veulent s'affranchir d'un monde bruyant où les comportements se standardisent afin de retrouver une forme d'innocence perdue. Il s'agit de se perdre dans la nature pour se connaitre en renonçant aux plaisirs factices.

La maîtrise du corps, le dépassement de ses limites, la performance et l'aventure sont aussi une façon d'accéder à la solitude et à son individualité. Le corps sain et performant est devenu le vecteur privilégié de l'individualisme.

La solitude, dans un monde surpeuplé et automatisé, réveille l'imagination¼ et entretient la figure du héros solitaire (Spiderman, Batman, Superman, Robinson Crusoé, Lucky Luke,...)

 

 

 

Personne n'échappe à la solitude qu'elle soit créatrice et féconde ou triste et désespérante. Les sociétés d'autrefois étaient unies par un système de traditions, de familles, de religions, d'institutions, de solidarités qui protégeaient chacun. Aujourd'hui, des individus "égocentrés" se retrouvent seuls dans la foule, "seuls ensemble".


En fait il y a différentes formes de solitudes, celle, ravageuse, de l'absence qui nous défait¼ et celle, positive, qui nous aide à nous construire en personne responsable, capable de "se détacher de soi et de devenir pour l'autre un prochain".



  [*] Formules signifiant "Etre soi" à l'époque de la Renaissance

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